ROYNAC

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Que d'histoires pour un nom... Que de noms dans l'histoire !  

1159

Roennac (Cart. de Die 44)

1352

Roenaxum (Gall. Christ. XVI 130)

1234

Renac (Cart. de Léoncel 119

   ?     

Royniacio XIV S. (Pouillé de Valence)

1442

Roynat (Choix de doc. 272)

1455

Ruinac (S de Boissieu.Us des Fiefs 186)

1549

Royanacium (Rôle des Décimes)

1560

Roynacum (Cart. de Montélimar 145)

1589

Ruinat (Mém.Eustache Piedmond 219)

1655

Locus Ruynaci (Reg. par de Saoû)

1655

Ruynat (Arch. de la Drôme B.213)

1696

Rouannac (Archives de Grâne)

1788)

Roinac (Archives civiles 354

1865 

Castrum de Roynaco (Abbé Vincent)



De MONTLOVIER Dauphiné Seigneur de Roynac et de Bonlieu

 

Description du blason: 

- Couronne de comte, 
- Armes d'argent avec une hermine de sable passante
- Chef d'azur chargé de 3 étoiles d'argent. 

Devise:  
« J'attends mon heure ! »




 

 La famille DE MONTLOUVIER est originaire du Dauphiné. Ellle eut pour berceau le hameau de Montlouvier, près Crémieu; la différence d'une lettre dans les deux noms ne date que de la fin du XVIe siècle. Après avoir occupé une situation brillante, notamment au XIV° siècle, elle tomba peu à peu dans l'obscurité et se borna à remplir d'honorables, mais modestes emplois dans l'armée, la magistrature et le clergé..
 
   En 1309, Guiffrey de MONTLOUVIER épousait Béatrix de TORCHEFELON; cette belle alliance prouve que, à cette époque, la famille occupait une haute position.

  En 1590, Claude de MONTLOUVIER laissait de Suzanne ARCHINEL une nombreuse postérité. La plupart de ses fils ou petits-fils entrèrent dans les ordres, ou fure tués au service du roi, pendant les guerres d'Italie; cependant la famille se divisa en deux branches dont l'une se transporta à Crest, dans le bas Dauphiné.

  La branche de Crémieu s'éteignit au XVII° siècle, soit par Guigonne de MONTLOVIER, qui porta ses biens à Antoine OLLIER, seigneur de Gigors, soit par Antoine DE MONTLOVIER, qui de son mariage avec Élisabeth de DE CADOZ, en 1676, parait ne pas avoir laissé d'héritier.

  La branche de Crest subsiste encore, A la suite de son union en 1663, avec Claudine DE LOULLE, Joseph de MONTLOVIER, petit-fils de Claude, s'était établi dans cette ville, une des six où le titre de consul, qu'il acquit en 1683, donnait le droit de siéger dans les rang de la noblesse, aux états de la province.

  En 1727, Gabriel de MONTLOVIER était recteur de l'université de Valence; Joseph, prieur de Sansoms; Pierre et Alexandre, avocats au parlement de Grenoble; ce dernier épousa jeanne de DE CHORIER, petite-nièce du célébre historien du Dauphiné.

  Jusqu'à la Révolution, Denis DE MONTLOVIER, DE DAGUE, appartient à la maison militaire du roi.

  En 1789, nous trouvons Laurent DE MONTLOVIERR, seigneur de Roynac et de Bonlieu, conseiller du roi, maître des comptes en la chambre du Dauphiné. C'est de lui que descendent les représentant actuels de la famille, dont le chef, Laurent-Gustave DE MONTLOVIER DE ROYNAC, ancien officier de la marine, chevalier de la Légion d'honneur, habite le château de Chartronière-en-Royans. De son mariage avec Blanche WOIDIER DE BEAUREGARD, il a quatre enfants, savoir : 

- 1° Jeanne ; 

- 2° Laurent-René ; 

- 3° Louise ; 

- 4° et Lionel de MONTLOVIER.


La Pierre Sanglante


À ce petit col du Deves très venté se rassemblent de nombreux chemins.
La Pierre Sanglante est le point de rencontre de 3 communes, puis 3 cantons et, dans le passé, 3 cités, romaines 3 évêchés et 3 seigneuries (borne géodésique N° 8). Cette pierre, déjà mentionnée dans un document de 1286, présente une surface alvéolée et
rougeoyante qui a fait naître de nombreuses légendes : sacrifices humains des Celtes, exécutions de prisonniers par les Sarrasins (Maures) etc....  
On montre même l'emplacement du genou et de la main des suppliciés.